Nicolas Dimitri -Ingénieur en mathématiques
Après mon bac S au lycée Victor Hugo, je suis allé en CPGE, formation
MPSI/MP au lycée Jacques Decour. J'ai ensuite passé les concours et
j'ai alors intégré, un peu par hasard, il faut le dire, Sup Galilée
(concours E3A) dans la formation MACS
(Mathématiques Appliquées et Calcul Scientifique). J'avais compris
qu'on y faisait des mathématiques, de la physique et de l'informatique,
trois domaines qui me plaisaient. Je ne savais pas vraiment ce que je
voulais faire dans la vie. J'ai donc tenté l'aventure... et sans regret
!
Les 3 années que j'ai passées à Sup Galilée m'ont beaucoup appris. J'ai
non seulement continué a faire des mathématiques appliquées en
implémentant des problèmes issus de la physique mais j'ai aussi appris
à apprendre. Ce qui me semble être une part importante du métier d'
ingénieur : comprendre, s'adapter, évoluer. La seconde année est la
plus difficile. On est souvent surchargé. Cela nous oblige à mieux nous
organiser. Ma troisième année a été elle aussi bien remplie. J'ai été
autorisé à partir avec un camarade aux USA. J'ai effectué 5 mois
d'études à Indiana University à Bloomington dans l'Indiana. En
parallèle, j'ai préparé un Master 2 (Mathématiques et Informatique) de
l'Université Paris 13 (un des avantages d'une école d'ingénieur située
sur le campus d'une université) en vue d'une thèse .(ll est recommandé
d'avoir un M2 pour poursuivre en thèse). Lors des 6 derniers mois de ma
troisième année, j'ai effectué mon stage ingénieur au CMAP, le
laboratoire de mathématiques appliquées de l'École Polytechnique. J'ai
poursuivi ensuite une thèse dans ce même laboratoire.
Je suis actuellement en 2ème année de thèse au CMAP. Je travaille sur
l'élaboration de méthodes hybrides sur des problèmes de diffraction
inverse. Je partage mon temps (que je gère un peu comme je veux du
moment que j'avance dans mes travaux) entre les mathématiques des
problèmes, l'implémentation logicielle de méthodes, les tests et
comparaisons, la rédaction de résultats, les présentations orales et
conférences, et les nombreuses activités possibles. Sans ce que j'ai
appris à Sup Galilée et avec juste un master 2, je pense que j'aurais
été moins efficace.
Pour finir, un petit mot pour tous ceux qui pensent qu'une classe
préparatoire et qu'une école d'ingénieur sont inaccessibles : pour la
classe prépa, il suffit d'être organisé et de travailler
consciencieusement (pas besoin d'être une bête de travail ni surdoué)
et c'est la même chose pour l'école d'ingénieur !
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